Hofer Mechanical Insulation & Firestopping Inc.

Hofer Mechanical Insulation & Firestopping Inc.

par / Natalie Bruckner

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Wayne and Jeanette Hofer

Contrairement à ce que les milliers de blogueurs-influenceurs pourraient vouloir nous faire croire, créer, bâtir et maintenir une entreprise florissante, cela ne se fait pas du jour au lendemain ; il faut faire un premier pas, puis faire compter tous les pas suivants.

Pour le propriétaire de Hofer Mechanical Insulation & Firestopping Inc., Wayne Hofer, le jour où il a franchi le seuil de Freedom’s Door à Kelowna (Colombie-Britannique), en 2012, est le jour où sa vie a changé pour toujours.

« Je ne sais pas très bien ce qui m’a amené chez Freedom’s Door ce jour-là, car je n’étais pas un homme religieux, mais je savais qu’un changement s’imposait », raconte M. Hofer, parlant de cet organisme sans but lucratif de réadaptation en toxicomanie pour les hommes. 

Aujourd’hui, à regarder M. Hofer, à voir son dynamisme et son enthousiasme pour notre secteur, sa joie de vivre et son amour pour sa famille, et l’entreprise prospère sous sa direction qui a pour slogan « Okanagan’s finest », on ne le prendrait jamais pour un ancien toxicomane. Toutefois, il est la preuve que, si sombre une période de son existence soit-elle et quels que soient les aléas subis, on peut reprendre sa vie en main.  Il suffit de faire ce premier pas et de trouver un bon système de soutien.

Le premier contact de Wayne Hofer avec notre métier a eu lieu il y a 20 ans, quand son beau-père, Karl Niederreuther, l’a initié au monde de l’isolation mécanique. M. Hofer était intrigué. Il adorait découvrir comment les choses fonctionnent, comment les perfectionner, s’efforçant toujours de s’améliorer. Son beau-père lui a obtenu son premier emploi auprès de Dave McLane, qui allait devenir son mentor en affaires plusieurs années plus tard.

Cependant, ces premières années durant lesquelles M. Hofer luttait contre sa dépendance ont été quelque peu turbulentes, mais il s’est toujours appliqué à être le meilleur à son travail et il sentait en son for intérieur qu’un jour il dirigerait sa propre entreprise.

« Après avoir entrepris le programme de réadaptation, j’ai commencé à travailler pour une compagnie d’isolation mécanique. J’y ai travaillé pendant trois ans avec mon beau-père et mon frère Rob. J’adorais apprendre de nouvelles choses et je les absorbais comme une éponge », fait-il remarquer.

Cependant, la vie étant ce qu’elle est, elle lui réservait un autre pépin. En 2015, Wayne Hofer a épousé Jeanette, rencontrée incidemment par l’entremise de sa mère (« elle était la coiffeuse de ma mère et je me rappelle clairement qu’elle m’avait dit de me tenir loin d’elle », mentionne-t-il, en riant) et, après une pause de deux semaines, il a été informé qu’il avait été mis à pied.

Ne sachant où se tourner, M. Hofer a appelé son mentor (son estimateur maintenant), Dave McLane, qui lui a conseillé de faire le grand saut et de monter sa propre entreprise. Vite inondé de travail, il a demandé à ceux en qui il avait confiance de se joindre à lui.

« Je me souviens d’avoir dit, assis en face de ma femme, « qu’est-ce que j’ai fait ? ». Nous avons éclaté de rire. J’ai alors appelé mon frère et il a été ma première recrue. Mon beau-père a emboîté le pas quelques semaines plus tard, puis ma femme s’est jointe à nous ultérieurement », indique-t-il.

Aujourd’hui, Wayne Hofer dirige une équipe de 14 personnes et sa réputation dans la vallée de l’Okanagan n’est plus à faire. Le projet du Collège universitaire Okanagan a catapulté Hofer Mechanical Insulation & Firestopping Inc. dans la cour des grands. « Je joue dans le carré de sable de mes concurrents maintenant. Je crois que nous avons réussi ! », déclare M. Hofer sur un ton enthousiaste.

Diriger une entreprise est une tâche que Wayne Hofer fait véritablement avec amour et, à part l’excellence au travail, sa priorité absolue est de faire en sorte que son équipe ait toujours du pain sur la table.

Par ailleurs, c’est en partie un ardent désir de redonner qui l’anime. Lorsqu’il ne travaille pas, il fait de la moto en Harley-Davidson Road Glide 2016 avec d’autres membres du Bondslaves Motorcycle Club – le plus ancien club chrétien international de motocyclistes qui font des ballades et travaillent auprès d’autres motocyclistes en proie à des difficultés dans leur vie.

« Je n’aurais pas pu me reprendre en main sans mon réseau de soutien, qu’il s’agisse de ma sœur Debbie ou de ma mère, Lorraine, qui m’a toujours dit que je pouvais être qui je voulais, et du reste de ma famille, de Dave McLane, qui continue d’être mon mentor en affaires, ou de Freedom’s Door, où j’ai rencontré Brad Gamble, devenu mon gestionnaire de projet, qui était un des animateurs et qui m’a fait connaître le Bondslaves MC. Je leur dois ma réussite », affirme-t-il.

Cela montre que tout est possible quand les bonnes personnes sont là pour fournir leur appui. ▪